Description
(…) Oui, dans la poésie algérienne d’expression française, on reconnait parfois des filiations et puisque nous vivons sur cette terre nationale qui ocre nos paroles, nos mots et nos blessures, il faut bien reconnaitre que le mot « école » ne convient pas tout à fait ? Le mot « tribu » possède sa place entière ( …)
(…) Ces cris que nous connaissions, de ne plus savoir « aimer qu’avec rage » dans une géographie des camps et des prisons, se sont métamorphosés. Ici, dans ces parages marins, ne reste chez Ahmed Benkamla que ces quelques tonalités qui font reconnaitre une criée algérienne d’un chant purement andalou (…)
Une recherche de la fusion dans l’être aimé. Celui qui se trouve au nord de la géographie de A. Benkamla. On devine qu’il se trouve au-delà des mers mais la première étoile qui montre son chemin n’est pas le pôle magnétique. Car dans cette quête fusionnelle, Benkamla nomme le Pôle, le seul qui pourrait servir, le Qotb, pour aller, par le nom et au plus vite, au caractère sacré, Djallel Eddine Er-Rumi. Et cette fameuse leçon qui éclaire en un raccourci saisissant, le désir de l’aimant à l’endroit de son aimé(e), être lui, être en lui, se fondre…. »